• Pensée du jour : la galette

    Pensée du jour : la galette

    (Galette : en cuisine, gâteau rond et plat)

    (Galette des rois : gâteau célébrant l'Epiphanie traditionnellement vendu et consommé quelques jours avant et après cette date)

      

    Voici, aujourd'hui, 6 janvier 2013 ma galette des rois!!!

      

    Suivant les régions, elle peut-être sèche, à la frangipane, avec diverses préparations, ou brioche en forme de coeur... bref, dans tout les cas, l'Epiphanie reste une bonne occasion pour se régaler!

    Chacun sa recette!!! moi j'aime celle du pithiviers, de la-dite ville!

    Les origines de la galette des rois remonte à l'Antiquité ; voici ce petit texte que j'ai trouvé intéressant et que j'ai copié :

    Lors des Saturnales (fêtes romaines sur la fin du mois de décembre et au commencement de janvier), les Romains désignaient un esclave comme « roi d’un jour ». Les Saturnales étaient en effet une fête d’inversion des rôles afin de déjouer les jours néfastes de Saturne, divinité chtonienne. Au cours du banquet (au début ou à la fin des Saturnales, selon les différentes époques de la Rome antique) au sein de chaque grande familia, les Romains utilisaient la fève d’un gâteau comme « bulletin de vote » pour élire le « Saturnalicius princeps » (Maître des Saturnales ou Roi du désordre). Cela permettait de resserrer les affections domestiques et donnait au « roi d’un jour » le pouvoir d’exaucer tous ses désirs pendant la journée (comme donner des ordres à son maître) avant d’être mis à mort, ou plus probablement de retourner à sa vie servile à l’issue de celle-ci. Pour assurer une distribution aléatoire des parts de galette, il était de coutume que le plus jeune se place sous la table et nomme le bénéficiaire de la part qui était désignée par la personne chargée du service (d’où l’usage toujours vivant de « tirer les rois »). Tacite écrit que, dans les fêtes consacrées à Saturne, il était d’usage de tirer au sort la royauté[3]. Étienne Pasquier a décrit dans ses Recherches de la France[4] les cérémonies qui s’observaient en cette occasion : « Le gâteau, coupé en autant de parts qu’il y a de conviés, on met un petit enfant sous la table, lequel le maitre interroge sous le nom de Phébé (Phœbus ou Apollon), comme si ce fût un qui, en l’innocence de son âge, représentât un oracle d’Apollon. À cet interrogatoire, l’enfant répond d’un mot latin domine (seigneur, maître). Sur cela, le maître l’adjure de dire à qui il distribuera la portion du gâteau qu’il tient en sa main, l’enfant le nomme ainsi qu’il lui tombe en la pensée, sans acception de la dignité des personnes, jusqu’à ce que la part soit donnée où est la fève ; celui qui l’a est réputé roi de la compagnie encore qu’il soit moindre en autorité. Et, ce fait, chacun se déborde à boire, manger et danser. »

    C’est cet usage qui est passé jusqu’à nous. On en retrouve la trace non seulement dans le rituel de la galette des Rois, mais aussi dans la fête des Fous médiévale et des « rois et reines » des carnavals actuels.

    Les siècles passent, mais certaines choses perdurent!!

    Heureusement, cette tradition à du bon!! non?

     

      

      

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