• Pensée du jour : la cravatePensée du jour : la cravate

     

     

    (Cravate : petite bande de tissu noué autour du cou que l'on passe sous la chemise)

      

      

      

    Les cravates! il y en a de très belles! et elles se déclinent dans différents tissus!

    Je trouve qu'elles ont un petit effet d'élégance, que je trouve craquant!!! surtout sur un costume sombre, si elle est bien choisie, elle ajoute une touche de couleur agréable!!!

    Ca doit être parce que mon mari en met rarement que je touve ça super!! j'imagine que s'il en portait tout les jours pour son travail, je n'y prêterai sûrement plus attention!!

    Bon je me connais!! je préfère le style cool! mais de temps en temps, une jolie chemise et une belle cravate, même avec un jean, je trouve ça sympa!!

    Il faut qu'il y ait un mariage, ou un évènement exceptionnel pour que ma moitié en mette une!! dommage!! ça le change tellement!!! quand je l'ai vu l'année dernière en costume pour le mariage de ma soeur, je suis restée baba!! ça devait faire un moment qu'il n'en avait pas porté!!! lol! je l'ai trouvé très beau! très classe!!! et plus je lui disais, plus il était mal à l'aise!!!lol!!! on voit tout de suite le mec habitué!!!

    D'ailleurs, quand je repense à tout ça, je souris doucement!! je me souviens être allée en catastrophe  (la veille que l'on parte en Normandie pour ce fameux mariage!!) dans le magasin où il avait acheté son costume, pour changer sa chemise, (trop petite!!! lol!), et demander, ou plutôt  suplier la vendeuse de me faire le noeud de cravate!!!  car ni lui, ni moi n'y arrivions,  et le jour j, ayant fait la route, et ayant peu de temps pour nous préparer avant la cérémonie, on aurait été bien embêtés!!! la pauvre vendeuse qui ne savait pas non-plus faire un noeud de cravate!!! obligée de demander à d'autres clients de l'aide!!! et bien aucune femme ce jour-là n'a pu nous aider!! c'est un mari qui attendait dehors qui nous a dépanné!!! trop drôle!!!

    Pensée du jour : la cravate

     

    Et bien, rebelote fin juillet!! on remet ça! et encore en Normandie!!

    Je m'y prendrai en avance pour le noeud!!!

     

    Le mot "cravate" viendrait du mot "croate", d'un régiment de hussards croates dont l'uniforme comprenait une écharpe blanche, sous Louis XIII, mode qui viendra  jusqu'à la Cour de France.

    Louis XIV donnera le nom de Royal Cravate à ce régiment de cavalerie légère, aujourd'hui 10e régiment de cuirassiers de l'armée française!

    La cravate remplace donc les jabots en dentelle, et la fonction de "cravatiers" est crée sous Louis XIV.

    Il y eut différentes façons de la porter : les deux extrémités qu'on laissait pendre, une des extrémités dans la boutonière, ... , elle suivra le courant de la mode!

    Accessoire très masculin au départ, l'on peut voir cependant certaines femmes en porter!!

    Elle résiste à toutes les modes, et fait partie de la garde-robe de nos hommes.... même si pour certains, elle reste un accessoire évènementiel!!!

     

     

      

      

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  •                 (Fable : court récit en vers ou en prose)

     

    Transmises de façon orale depuis des siècles, les fables mettent en scène des animeaux, des éléments naturel. Elles ont presque toujours une morale au début ou à la fin du récit, laissant parfois au lecteur trouver "la leçon de vie"!

    Elle a deux sens, un sens apparent, et un sens caché ; et pour que celui-ci apparaisse, rien de mieux qu'utiliser le physique ou le comportement des animeaux. Ainsi, représentant certains symboles comme le chêne pour sa robustesse, le renard pour sa ruse, l'agneau pour sa naïveté, ..., il nous aident à mettre une image sur des idées abstraites!

    On retrouve les premières traces écrites sur des tablettes, dans la cité d'Ur, en Mésopotamie, 2000 ans avant notre ère.

    La première fable connue, "Le rossignol et l'épervier", est racontée par Hésiode au VIIIe siècle avant JC.

    Mais c'est à Esope, écrivain grec, (VII-VIe siècle av JC), que l'on attribue la paternité des fables. Laid, méprisé, il met dans ses récits, et dans sa vie toute sa ruse, son mépris face aux plus forts, et son habileté à résoudre des énigmes pour se tirer d'affaire.

    Il inspira nombre d'écrivains au fil des siècles, et beaucoup de fables de Jean de La Fontaine sont des retranscriptions des écrits d'Esope. Le nom d'Esope à sûrement servi à regrouper beaucoup de récits qui circulaient à l'époque.

    Les fables font parties de notre culture, et sont toujours d'actualité!

    Nous avons tous appris au moins une fable de Jean de La Fontaine à l'école! et bien on les retrouve encore dans les cahiers de nos enfants!

    J'aime bien les fables, mais le seul reproche que je pourrais faire, c'est qu'il est dommage de toujours apprendre la sempiternelle "Le corbeau et le renard", ou "La cigale et la fourmi", ou encore dernirement "Le loup et l'agneau"!!! Il y en a tant d'autres!! toutes aussi "moralisantes", ou "donneuses de leçons"!!!

    Pas grave!! je révise donc mes classiques!!!  et je ne résiste pas à l'envie d'en publier 2 ou 3!!

     

    LES DEUX COQS

    Deux Coqs vivaient en paix ; une Poule survint,
    Et voilà la guerre allumée.
    Amour, tu perdis Troie ; et c'est de toi que vint
    Cette querelle envenimée,
    Où du sang des Dieux même on vit le Xanthe teint.
    Longtemps entre nos Coqs le combat se maintint :
    Le bruit s'en répandit par tout le voisinage.
    La gent qui porte crête au spectacle accourut.
    Plus d'une Hélène au beau plumage
    Fut le prix du vainqueur ; le vaincu disparut.
    Il alla se cacher au fond de sa retraite,
    Pleura sa gloire et ses amours,
    Ses amours qu'un rival tout fier de sa défaite
    Possédait à ses yeux. Il voyait tous les jours
    Cet objet rallumer sa haine et son courage.
    Il aiguisait son bec, battait l'air et ses flancs,
    Et s'exerçant contre les vents
    S'armait d'une jalouse rage.
    Il n'en eut pas besoin. Son vainqueur sur les toits
    S'alla percher, et chanter sa victoire.
    Un Vautour entendit sa voix :
    Adieu les amours et la gloire.
    Tout cet orgueil périt sous l'ongle du Vautour.
    Enfin par un fatal retour
    Son rival autour de la Poule
    S'en revint faire le coquet : 
     Je laisse à penser quel caquet,
    Car il eut des femmes en foule.
    La Fortune se plaît à faire de ces coups ;
    Tout vainqueur insolent à sa perte travaille.
    Défions-nous du sort,
    et prenons garde à nous

    Après le gain d'une bataille

     

    "Le laboureur et ses enfants" est inspiré d'Esope
    (recueil Névelet) avec un titre identique.

     



    LE LABOUREUR ET SES ENFANTS

    Travaillez, prenez de la peine :
    C'est le fonds qui manque le moins.
    Un riche Laboureur, sentant sa mort prochaine,
    Fit venir ses enfants, leur parla sans témoins.
    Gardez-vous, leur dit-il, de vendre l'héritage
    Que nous ont laissé nos parents.
    Un trésor est caché dedans.
    Je ne sais pas l'endroit ; mais un peu de courage
    Vous le fera trouver : vous en viendrez à bout.
    Remuez votre champ dès qu'on aura fait l'août.
    Creusez, fouillez, bêchez, ne laissez nulle place
    Où la main ne passe et repasse.
    Le Père mort, les fils vous retournent le champ
    Deçà, delà, partout ; si bien qu'au bout de l'an
    Il en rapporta davantage.
    D'argent, point de caché. Mais le Père fut sage
    De leur montrer avant sa mort
    Que le travail est un trésor .

      

     

    La chauve-souris et les deux belettes

     Une chauve-souris donnatête baissée
    Dans un nid de belettes ; et sitôt qu'elle y fut,
    L'autre, envers les souris de longtemps courroucée,
    Pour la dévorer accourut.
    «Quoi ! vous osez, dit-elle, à mes yeux vous produire,
    Après que votre race a tâché de me nuire!
    N'êtes-vous pas souris ?
    Parlez sans fiction.
    Oui, vous l'êtes, ou bien je ne suis pas belette.
    - Pardonnez-moi, dit la pauvrette,
    Ce n'est pas
    ma profession.
    Moi souris ! Des méchants vous ont dit ces nouvelles.
    Grâce à l'auteur de l'univers,
    Je suis oiseau : voyez mes ailes.
    Vive
    la gent qui fend les airs ! »
    Sa raison plut, et sembla bonne.
    Elle fait si bien qu'on lui donne
    Liberté de se retirer.
    Deux jours après, notre étourdie
    Aveuglément se va fourrer
    Chez une autre belette,
    aux oiseaux ennemie.
    La voilà derechef en danger de sa vie.
    La dame du logis, avec son long museau
    S'en allait la croquer en qualité d'oiseau,
    Quand elle protesta qu'on lui faisait outrage :
    « Moi, pour telle passer ! Vous n'y regardez pas.
    Qui fait l'oiseau? C'est le plumage.
    Je suis souris : vivent les rats!
     Jupiter confonde les chats ! »
    Par cette adroite repartie
    Elle sauva deux fois sa vie.

      

    L'âne et le petit chien


     Ne forçons point notre talent,
    Nous ne ferions rien avec grâce:
    Jamais un lourdaud, quoi qu'il fasse,
    Ne saurait passer pour galant.
    Peu de gens, que le ciel chérit et gratifie,
    Ont le don d'agréer infus avec la vie.
    C'est un point qu'il leur faut laisser,
    Et ne pas ressembler à l'âne de la fable,
    Qui, pour se rendre plus aimable
    Et plus cher à son maître, alla le caresser.
    «Comment? disait-il en son âme,
    Ce chien, parce qu'il est mignon,
    Vivra de pair à compagnon
    Avec Monsieur, avec madame;
    Et j'aurai des coups de bâton?
    Que fait-il? Il donne la patte;
    Puis aussitôt il est baisé:
    S'il en faut faire autant afin que l'on me flatte,
    Cela n'est pas bien malaisé.»
    Dans cette admirable pensée,
    Voyant son maître en joie, il s'en vient lourdement,
    Lève une corne toute usée,
    La lui porte au menton fort amoureusement,
    Non sans accompagner, pour plus grand ornement,
    De son chant gracieux cette action hardie.
    « Oh! oh! quelle caresse! et quelle mélodie!
    Dit le maître aussitôt. Holà, Martin-bâton!»
    Martin-bâton accourt: l'âne change de ton.
    Ainsi finit la comédie.

     

     

     

     

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